Le recrutement est un levier stratégique pour les entreprises, mais il peut malheureusement être entaché de discriminations, qu’elles soient volontaires ou inconscientes.
En France, la loi interdit toute discrimination à l’embauche sur la base de critères protégés. Pourtant, ces pratiques persistent, impactant l’égalité des chances et la diversité en entreprise.
Alors, quels sont ces critères de discrimination ? Comment structurer un processus de recrutement inclusif et équitable ? Quelles bonnes pratiques adopter pour garantir l’inclusion et l’égalité des chances ?
Dans un premier temps, quels sont les critères de discrimination interdits par la loi ?
En France, le Code du travail (article L.1132-1) interdit toute discrimination fondée sur :
- L’origine ;
- Le sexe ;
- L’âge ;
- La situation familiale ;
- L’état de grossesse ;
- L’apparence physique ;
- Le nom de famille ;
- L’état de santé ou le handicap ;
- L’orientation sexuelle ;
- L’identité de genre ;
- Les convictions religieuses ;
- Les opinions politiques ;
- L’appartenance à un syndicat ;
- Le lieu de résidence.
Tout critère non lié aux compétences et à l’expérience du candidat ne peut pas être pris en compte dans un processus de recrutement. Pourtant, de nombreux candidats sont encore confrontés à des biais, consciemment ou inconsciemment appliqués par les recruteurs. Il est grand temps de changer les mentalités !